A l’heure où la directrice générale d’Orange se félicite des bons résultats d’Orange pour l’année 2024, il est souhaitable de se tourner vers des analyses à plus long terme, de celles qu’on serait en droit d’attendre de notre direction et que les salariés réclament depuis son arrivée à la tête d’Orange lors de chaque prises de parole de celle-ci.
Dans l’article du site web zonebourse intitulé Orange : prise de recul, on peut lire que les résultats sont loin d’être aussi glorieux :
Le chiffre d’affaires de l’opérateur est resté identique - il a même très sensiblement décliné - entre 2003 et 2023.
Vingt ans de stagnation donc, avec entre le début et le terme de cette période un profit d’exploitation qui diminuait d’un quart. Cette compression des marges est en partie due à un paysage concurrentiel ultra-saturé en Europe, où le régulateur demeure assez peu porté sur la consolidation du secteur.
On est donc en droit de mettre en cause la stratégie de l’entreprise qui consiste à donner toute priorité au profit et aux dividendes pour un résultat médiocre.
La destruction de nos conditions de travail, de nos savoir-faire, de nos collectifs, de nos atouts, valait-elle ces piètres performances financières ?