L’accord GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) d’Orange, signé en février 2025, est présenté comme une initiative visant à gérer les transformations des métiers et des compétences au sein du groupe. Cependant, une analyse approfondie révèle des failles significatives et des mesures qui pourraient désavantager les salariés. Voici une analyse critique des points clés, avec des exemples chiffrés et des avertissements pour les salariés.
Réduction des effectifs et recrutements
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Réduction massive des effectifs : L’accord prévoit la suppression de 24 000 emplois en trois ans chez Orange SA, et ce n’est que la continuation d’une tendance puisque plus de 30 000 emplois ont déjà été supprimés en 10 ans sous la direction de Stéphane Richard. Les 6 000 recrutements en CDI prévus pour 2025-2027 ne compensent pas les départs massifs, surtout si l’on considère que 60 000 salariés étaient présents fin 2024 et que l’objectif est de réduire à 35 000 d’ici 2029. A noter que ces recrutement en CDI seront majoritairement au bénéfice des filiales, hors convention CCNT.
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